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« Ma plus longue relation a toujours été mon travail. Mon travail a toujours été efficace pour moi. Je suis heureuse de faire exactement ce que je fais. Je peux le faire pour le reste de ma vie. Cela ne fera que s'améliorer. »
Annie Leibovitz est une photographe américaine née le 2 octobre 1949.
Tout en étudiant la peinture au San Francisco Art Institute, elle a suivi des cours du soir en photographie et en 1970, elle commence à travailler pour le magazine Rolling Stone qui l’a rendue célèbre.
Annie Leibovitz vécut brièvement dans un kibboutz israélien. Elle y a travaillé et a pris de nombreuses photos. A son retour aux États-Unis, un ami lui suggère d'emmener ses tirages au siège social du magazine Rolling Stone à San Francisco.
À l'époque, Rolling Stone venait juste de commencer comme un nouveau magazine, autour de la musique rock et de la contre-culture. Impressionné par les photos d’Annie Leibovitz, Jann Wenner, le fondateur du magazine Rolling Stone, décide de l’embaucher comme photographe et commence à lui confier des missions.
« Je ne pourrais jamais oublier la sensation d'être allée dans un kiosque à journaux et de voir pour la première fois ma photographie transformée en couverture de Rolling Stone » .
En 1973, à l’âge de 23 ans, et pendant 10 ans, elle est la photographe en chef du magazine, devenant le personnage quasi central dans une forme esthétique et protocolaire du reportage dans l’industrie du rock and roll. Elle part en tournée avec les Rolling Stones, réalisant une série d'images de performances rock déterminantes.
Avant qu'Annie Leibovitz ne soit promue au magazine Rolling Stone, Jann Wenner lui a confié la mission de prendre des portraits de John Lennon. Les résultats ont été si impressionnants que le magazine a décidé de présenter le portrait de Leibovitz de John Lennon comme couverture du magazine d'un numéro de janvier 1971.
Son image la plus célèbre est sans doute le portrait brut et intime d'un John Lennon nu accroché à sa femme Yoko Ono, pris pour la couverture de Rolling Stone quelques heures seulement avant la mort de Lennon. Panthéon de la culture pop, cette photographie de Leibovitz reste un cliché simple et étonnamment intime d'un couple amoureux. Leibovitz raconte qu’à la vue du Polaroid, Lennon a lui a dit: « Ça y est. C'est notre relation. »
Quelques heures après que le départ de Leibovitz, un ancien garde de sécurité du nom de Mark David Chapman tue Lennon par balle devant son immeuble, le. Lorsque Rolling Stone a publié la photographie de Leibovitz sur sa couverture du 22 janvier 1981, Ono était veuve et le monde pleurait la légendaire rock star. La photo a finalement documenté les dernières heures du couple de célébrités ensemble, et peut-être une représentation de leur dernier baiser. En 2019, il reste l'une des plus grandes images d'amour et de perte de l'histoire.
Au terme de 10 ans de carrière, elle quitte le magazine ayant signé 142 de ses couvertures ; dont la plus célèbre : Celle de John Lennon et Yoko Ono.
En 1983, elle rejoint Vanity Fair, un magazine de culture populaire, de mode et d'actualité. Travailler pour Vanity Fair en tant que photographe principal contributeur en 1983 a donné à Annie Leibovitz la chance de prendre des portraits de différents types de célébrités ; vieux aux jeunes, présidents aux idoles d'adolescent.
Dès 1998, elle commence également à travailler régulièrement pour Vogue. En plus de son travail rédactionnel dans le magazine, Leibovitz a créé plusieurs campagnes publicitaires primées. Elle collabore aussi avec de nombreuses organisations artistiques, dont l'American Ballet Theatre, la Brooklyn Academy of Music et le Mark Morris Dance Group, et bien sur avec Mikhail Baryshnikov.
Ses mises en scène extravagantes, ses décors onéreux et les costumes luxueux qu’elle exige, plaisent aux lecteurs. Ne regardant jamais à la dépense, Leibovitz fait construire un bassin pour y plonger Kate Winslet et fait fermer le Parc de Versailles et le Trianon pour shooter Kirsten Dunst.
Un nombre incalculable d’assistants et des commandes extravagantes font parfois grincer les rédactions des magazines qui finissent par céder devant la qualité et l’originalité de l’image rendue.
« Se faire photographier implique une performance, des portraits en particulier. Le photographe fournit aux sujets une scène, mais ils doivent ensuite se projeter. Vous prenez une vraie photo en temps réel, quelle que soit sa conception. Il y a une réalité dans la performance. » - Annie Leibovitz
Alice in Wonderlands - Photographed by Annie Leibovitz, Vogue, December 2003
Considérée comme l'une des plus grandes photographes portraitistes de son temps, elle a capturé les personnalités les plus influentes des 40 dernières années, rivalisant désormais avec l'héritage d'ancêtres comme Richard Avedon et David Bailey.
Que ce soit au Vanity Fair ou pour Vogue, elle développe un ensemble complet de travaux - mettant en lumière des acteurs, des réalisateurs, écrivains, musiciens, athlètes et personnalités du monde des affaires et de la politique - qui constituent un portrait collectif de la vie culturelle et intellectuelle contemporaine.
Les superbes et impressionnants portraits de célébrités d'Annie Leibovitz vont de Demi Moore nue et enceinte, Whoopi Goldberg baignant dans le lait, la nudité de Sylvester Stallone, à Caitlyn Jenner posant dans un corset après avoir révélé sa nouvelle identité de femme au public.
Photographiés dans divers modes et styles, les portraits de Leibovitz sont à la fois iconiques, idiosyncratiques et intimes. Elle capture constamment le caractère personnel de personnalités souvent très publiques : Keith Haring, Meryl Streep, Andy Warhol, Angelina Jolie, Julian Schnabel, Yo-Yo Ma, Carl Lewis, le Dalaï Lama, Barack Obama, Carla Bruni-Sarkozy, Tony Kushner, Baryshnikov, Matthew Barney, Uma Thurman, Nelson Mandela …
Keith haring at Area nightclub New York 1986 - by Annie Leibovitz
et la reine Elizabeth II...
Il semble que même les photographes les plus réputés de l’industrie ne soient pas à l’abri des critiques. Lors d'une séance photo avec la reine elle-même, Annie Leibovitz a été réprimandée pour lui avoir demandé de retirer sa couronne pour quelques clichés.
Révélé dans le cadre du documentaire de BBC One « Une année avec la reine », l’échange s’est produit lors d’un tournage en 2007 qui se déroulait aux États-Unis. Leibovitz aurait demandé : Pouvons-nous essayer sans la couronne ? Ce serait mieux, moins habillé.
Ce à quoi la Reine répondit : "Moins habillée ? Que croyez-vous que c’est ?"
Une autre veine, plus secrète, répond d'une pratique de la photographie plus spontanée, ou plus instinctive, qui met en scène sa vie intime ; comme sa relation avec l'écrivaine Susan Sontag. Elle et Susan Sontag ont voyagé à travers le monde ensemble, trouvant des interconnexions avec leur travail et finissant par poursuivre leur travail encore plus. Interrogée pour son livre, une autobiographie intitulée « La vie d'un photographe: 1990-2005 », Leibovitz a mentionné que le temps et le voyage passés avec Susan Sontag étaient une histoire d'amour pour elle.
Et le travail de LeIbovitz s'étend jusqu'au photojournalisme comme l’atteste sa série qui immortalise Ground Zero post 11 septembre , le conflit à Sarajevo et les horreurs de la guerre au Rwanda.
Tout en reconnaissant son talent, l'hebdomadaire Télérama écrivait à son sujet : « La photographe a l'habileté de sortir de ses boîtiers une image très consensuelle, faussement choquante, quasi religieuse, presque puritaine, n'outrepassant jamais la juste mesure. Elle s'inspire de codes anciens — le flou du pictorialisme des débuts de la photographie, les contre-plongées du constructivisme russe ».
En préface de son livre "A photographer’s life 1900 - 2005", Annie Leibovitz écrit :
« Je n’ai pas deux vies. Il s’agit d’une seule et même vie qui comporte des photos personnelles et des commandes. »
Des expositions de ses photographies ont été présentées dans des musées et des galeries du monde entier, notamment la National Portrait Gallery et le Smithsonian American Art Museum à Washington, DC; le Centre international de photographie de New York; le Brooklyn Museum; le Stedelijk Museum à Amsterdam; la Maison Européenne de la Photographie à Paris; la National Portrait Gallery de Londres; et le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie. Leibovitz a été désigné légende vivante par la Library of Congress et a reçu de nombreux autres honneurs, notamment un Lifetime Achievement Award du Centre international de la photographie, la médaille du centenaire de la Royal Photographic Society de Londres et le prix Wexner. Elle a été décorée Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français.
La photographie d'Ellen Von Unwerth est un hommage très glamour dédié aux femmes, à leur beauté, à leur sensualité et à leur spontanéité. Elle livre une vision des femmes sensuelles, et libres. De la Sexy attitude à la maternité, Ellen Von Unwerth célèbre toutes les femmes.
« Je voulais enquêter sur l’ombre, dans la photographie bien sûr, mais aussi les ombres personnelles et celles qui nous cernent dans le monde social »
- Viviane Sassen
Pierre et Gilles, c’est l’histoire d’un coup de foudre doublé d’un coup de maître.Couple heureux à l'intérieur et à l'extérieur de l'atelier, Pierre et Gilles sont modestes en parlant de leur travail mais positivement heureux en le montrant. Ils se sont rencontrés en 1976 et sont partenaires depuis. Ils ont survécu au mépris critique ainsi qu'à l'adoration des cultes, et ils sont de plus en plus reconnus comme une force majeure dans le monde de l'art.