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Né en 1930 à Randfontein en Afrique du Sud, dans une famille d’immigrés juifs lituaniens fuyant les persécutions, David Goldblatt vit l’avènement des lois ségrégationnistes en 1950, instaurant le régime d'apartheid prônant la domination blanche (qui ne sera aboli qu'en 1991). L'artiste, blanc, n'a jamais cessé de s'interroger sur l'injustice qui règne dans son pays. L'une de ses photographies prise en 2016 symbolise avec une force singulière l'idéologie raciste : deux escaliers côte à côte, autrefois étaient réservés à des usages séparés – l'un pour les blancs, l’autre pour les noirs. Les panneaux signalant la séparation ont été retirés depuis 1992.
Le photographe, sur plus de soixante ans, capture la vie quotidienne des habitants du pays. Sans se faire le représentant d’un quelconque militantisme, il met en lumière simplement ce qu’il voit.
En 2018, Le Centre Pompidou consacra pour la toute première fois une rétrospective à l’œuvre de David Goldblatt. L’artiste entretenait dans son œuvre une tension singulière entre les sujets, le territoire, le politique et la représentation. L’exposition retraçait son parcours à travers un choix de séries majeures et dévoila aussi des ensembles plus méconnus, comme ses premières photographies prises dans les townships de Johannesbourg. La série On the Mines, devenue aujourd’hui une œuvre emblématique de l’histoire de la photographie documentaire, est présentée avec des tirages de travail. L’exposition montre enfin une partie de la série Particulars appartenant à la collection du Centre Pompidou, ou encore le travail plus récent de l’artiste à travers la série Intersections. Toutes ces séries reviennent avec acuité sur la complexité des relations sociales sous l’apartheid.
Cliquez ici pour voir David Goldblatt revenir sur sa série : "SOME AFRIKANERS PHOTOGRAPHED [QUELQUES AFRIKANERS PHOTOGRAPHIÉS]"
Autant d'empreintes de l'histoire chaotique et des mutations qu'a connues son pays qui témoignent du regard sensible et humaniste de David Goldblatt.
"Dans le magasin de vêtements de mon père à Randfontein, j’ai servi beaucoup d’Afrikaners : paysans, mineurs, petits propriétaires, employés des chemins de fer, fonctionnaires, médecins. Ils étaient plutôt austères, droits, ne montraient pas leurs émotions, faisaient preuve d’une rare générosité d’esprit et d’un humour très terre à terre. Je suppose que la plupart soutenaient le Parti national et sa politique d’apartheid. J’ai eu bien du mal à accepter ces contradictions, intellectuellement et moralement." - David Goldblatt
La photographie d'Ellen Von Unwerth est un hommage très glamour dédié aux femmes, à leur beauté, à leur sensualité et à leur spontanéité. Elle livre une vision des femmes sensuelles, et libres. De la Sexy attitude à la maternité, Ellen Von Unwerth célèbre toutes les femmes.
« Je voulais enquêter sur l’ombre, dans la photographie bien sûr, mais aussi les ombres personnelles et celles qui nous cernent dans le monde social »
- Viviane Sassen
Pierre et Gilles, c’est l’histoire d’un coup de foudre doublé d’un coup de maître.Couple heureux à l'intérieur et à l'extérieur de l'atelier, Pierre et Gilles sont modestes en parlant de leur travail mais positivement heureux en le montrant. Ils se sont rencontrés en 1976 et sont partenaires depuis. Ils ont survécu au mépris critique ainsi qu'à l'adoration des cultes, et ils sont de plus en plus reconnus comme une force majeure dans le monde de l'art.