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GALERIE INCOGNITO aime ROBERT MAPPLETHORPE

GALERIE INCOGNITO aime ROBERT MAPPLETHORPE

août 03, 2020

"Je recherche l'inattendu. Je cherche des choses que je n'ai jamais vues auparavant."
Robert Mapplethorpe, Art News , 1988

Robert-Mapplethorpe-autoportrait

Né dans le Queens au sein d’une famille catholique de la classe moyenne, Robert Mapplethorpe s’est fait connaître dans la scène artistique new-yorkaise des années 70. Bien qu’il ait travaillé avec d’autres supports, comme la sculpture et le collage, il découvre la photographie en prenant des Polaroïds et son talent se développe rapidement. Il explore sa sexualité en tournant son objectif vers la scène gay new-yorkaise et, en associant une esthétique classique à un érotisme violent, produit des images saisissantes et viscérales – un contraste stimulant avec la peinture et la sculpture minimaliste de la décennie précédente.

Robert Mapplethorpe s’est construit une vie et une œuvre entre deux mondes. Une vie en marge et loin de l’ordre établi où il est à la fois désincarné et hors du temps, où il est à la fois jouisseur, attiré par les extrêmes et la laideur, et habité par une quête obsessionnelle de la beauté et de la mise en scène du corps ou de la nature. Mi-ange, mi-démon, tiraillé entre deux vies et entre deux esthétiques, Robert Mapplethorpe dérange autant qu’il fascine.

Il ne lui aura fallu que quinze ans, de sa première exposition de Polaroid à New York, en 1973, à sa mort des suites du sida à 42 ans en 1989, pour devenir une légende qui croise la route de Patti Smith à New York. 

Robert-Mapplethorpe-Patti-Smith

Au début de sa carrière, Robert Mapplethorpe a été influencé par un éventail d'artistes, dont l' artiste d' assemblage Joseph Cornell et l' artiste dada Marcel Duchamp . Il a expérimenté des collages mixtes , en utilisant des images découpées dans des livres et des magazines.

CENSURE ET LIBERTÉ D'EXPRESSION

Par ses œuvres, Mapplethorpe cherche à rendre compte de sa propre expérience tout en témoignant d’une épreuve similaire chez ses contemporains. À l’époque, quiconque souhaite se procurer des images montrant des hommes ou des femmes dénudés est confronté aux limites de la censure. Cet accès restreint pour et par un public homosexuel est de fait constitutif de l’iconographie gay comme le bandage et autres éléments de masquage – qui sont ainsi indissociables des premières œuvres produites par Mapplethorpe. Chez l’artiste, l’homme en cuir est un homme sans identité, les yeux recouverts d’un masque comme dans les publications de la police – les premières autorisées à contenir des images sexuellement explicites. On retrouve d’ailleurs l’idée d’anonymat dans diverses œuvres que Mapplethorpe signe par un simple « X », provocation aussi contre son éducation religieuse stricte de la banlieue New Yorkaise.

Robert Mapplethorpe, Untitled (“Sam— I love you and I need you—hurry home”), 1974 

On peut interpréter l’œuvre de Mapplethorpe comme son propre fétiche. La photo est devenue le substitut d’une émotion sexuelle primaire, un objet dans lequel s’est déplacé le sentiment ressenti adolescent. L’artiste entretient par son œuvre un rapport nostalgique en s’appuyant sur une grande part de mise en scène. Les chaînes en métal ou l’esthétique formelle ne servent qu’à faire illusion dans une œuvre où tout est costume. Le formalisme et la censure n’y sont que le revers d’une seule et même contrainte qui façonne le travail de Mapplethorpe. Lui et les artistes de sa génération ont testé les limites de la liberté créative et ont pris une place importante dans l'histoire de la lutte artistique pour dépeindre le monde avec honnêteté et vérité.

 Robert-mappelthorpe-rubberman-Leather-Crotch,

 

PORTRAITS: ARTISTES ET CÉLÉBRITÉS

En 1975, Mapplethorpe achète un appareil photo plus sophistiqué, un  moyen format Hasselblad , et commence à faire des portraits. Ses sujets provenaient d'un large éventail de contextes sociaux et culturels : de la royauté et de l'aristocratie aux garçons loués. Une grande partie de ses portraits des années 80 étaient des personnalités artistiques de premier plan, telles que Truman CapoteIggy Pop, Debbie Harry, Louise Bourgeois et Andy Warhol; et ses portraits sont considérés comme le reflet de la «scène culturelle» de New York à cette époque. Mais quel que soit celui qu'il photographie, toutes les images sont caractérisées par le style de Mapplethorpe - sa quête incessante de beauté sans imperfections.

 Robert-Mapplethorpe-portraits-celebrities

LE CORPS ET LA SCULPTURE

Robert Mapplethorpe a déclaré qu'il recherchait la «perfection dans la forme» dans tous ses sujets, des nus et portraits aux fleurs et à l'architecture. Cette perfection se voit clairement dans ses études de la figure humaine. Ces corps puissants nous rappellent la sculpture grecque classique et suivent les règles de symétrie et de géométrie utilisées par les sculpteurs classiques.

Il photographie des corps musclés et bien définis, soulignant leur physicalité et leur force. Ses images comprenaient des photographies de corps fragmentés tels qu'un torse, un bras étendu, des fesses et des cuisses. Mapplethorpe a déclaré un jour :

«Je me concentre sur la partie du corps que je considère comme la partie la plus parfaite de ce modèle particulier».

 robert-Maplethorpe-lucinda-childs

robert-mapplethorpe-nudes

FLEURS

Iris, roses, orchidées, oiseaux de paradis... Quand Robert Mapplethorpe ne photographiait pas ses amis célèbres, il capturait la beauté des fleurs, d'une sensualité rare.  Peu de temps avant sa mort, Robert Mapplethorpe envoya à ses amis le tirage photographique noir et blanc d’un bouquet de tulipes dans un vase noir, pour qu’on se souvienne de lui, ou simplement pour leur dire qu’il les aimait.

Il avait commencé à capturer les fleurs en 1973 au Polaroid, avec lequel il apprit à maîtriser la lumière et l’exposition. Puis il s’essaya à différents formats photographiques dont l’argentique, le dye-transfer ou l’héliogravure. Ce travail, qui dura jusqu’à sa disparition, s’inscrit dans la mythologie de l’artiste – le sexe, la beauté, la mort – où se mêlent des modes d’expression radicalement différents, des maîtres anciens – qu’il connaissait par cœur – au surréalisme, du préraphaélisme au Pop Art.

 robert-mapplethorpe-flowers

 




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