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"Il suffit d'un seul cliché pour que ce soit le bon" - Sabine Weiss
Sabine Weiss était la dernière représentante de l’école humaniste française, qui rassemble des photographes comme Robert Doisneau, Willy Ronis, Édouard Boubat, Brassaï ou Izis.
Toujours en activité à plus de 90 ans, elle exposait cet été aux Rencontres de la photographie d’Arles, offrant un aperçu des multiples facettes de cette artiste prolifique, pour laquelle la photographie constituait avant tout un métier passionnant.
« Ce qui m'a donné envie, c'est le matériel. Les objets avaient beaucoup d'importance pour moi. Ma mère m'emmenait dans beaucoup d'expositions, pour me faire une éducation artistique. Pour être photographe, il fallait aller dans un atelier. Ce que j'ai fait en allant à Genève. J'ai tout appris du métier. La photographie est un métier, je suis un artisan. »
Sabine Weiss
Au moment de son mariage avec le peintre américain Hugh Weiss en 1950, elle se lance comme photographe indépendante. Ensemble, ils emménagent dans un petit atelier parisien - où elle vivait toujours - et fréquentent le milieu des artistes de l’après-guerre. Ceci l’amènera à photographier Georges Braque, Joan Miró, Alberto Giacometti, André Breton ou Ossip Zadkine et, par la suite, de nombreux musiciens, écrivains et comédiens.
Pour réaliser un portrait, il faut aller vite, c'est très fugitif. Il y a des personnalités qu'on peut diriger, comme Joan Miró, qui avait beaucoup de fantaisies. Par contre, je n'aurai jamais demandé à Giacometti de faire quoi que ce soit. La vie d'un photographe est remplie d'anecdotes.
Sabine Weiss
Vers 1952, Sabine Weiss rejoint l’agence Rapho sur la recommandation de Robert Doisneau. Son travail personnel est immédiatement reconnu aux États-Unis. Il est exposé au Museum of Modern Art de New York, à l’Art Institute of Chicago, au Walker Art Institute de Minneapolis et à la Limelight Gallery de New York. Trois de ses photographies figurent dans la célèbre exposition « The Family of Man », organisée par Edward Steichen en 1955, et elle travaille de façon durable pour des revues comme The New York Times Magazine, Life, Newsweek, Vogue, Point de vue-Images du monde, Paris Match, Esquire, Holiday.
Depuis cette date et jusqu’aux années 2000, Sabine Weiss n’a cessé de travailler pour la presse illustrée internationale, mais aussi pour de nombreuses institutions et marques, enchaînant travaux de reportages, mode, publicité, portraits de personnalités, et sujets de société.
« On ne savait pas que c'était la liberté, mais ça l'était. J'ai capturé tout cet esprit avec pas grand chose. »
Sabine Weiss
À la fin des années 1970, son œuvre bénéficie de la reconnaissance grandissante des festivals et institutions, ce qui lui donne envie de reprendre un travail en noir et blanc. Elle développe alors, la soixantaine passée, une nouvelle œuvre personnelle, rythmée par des voyages en France, en Égypte, en Inde, à La Réunion, en Bulgarie ou en Birmanie, dans laquelle se fait entendre une mélodie plus sentimentale, centrée sur les solitudes et les moments pensifs de la vie. En parallèle, les hommages se multiplient, contribuant à l’aura d’une photographe indépendante et vive, sensible à l’être humain et à sa vie quotidienne.
La photographie d'Ellen Von Unwerth est un hommage très glamour dédié aux femmes, à leur beauté, à leur sensualité et à leur spontanéité. Elle livre une vision des femmes sensuelles, et libres. De la Sexy attitude à la maternité, Ellen Von Unwerth célèbre toutes les femmes.
« Je voulais enquêter sur l’ombre, dans la photographie bien sûr, mais aussi les ombres personnelles et celles qui nous cernent dans le monde social »
- Viviane Sassen
Pierre et Gilles, c’est l’histoire d’un coup de foudre doublé d’un coup de maître.Couple heureux à l'intérieur et à l'extérieur de l'atelier, Pierre et Gilles sont modestes en parlant de leur travail mais positivement heureux en le montrant. Ils se sont rencontrés en 1976 et sont partenaires depuis. Ils ont survécu au mépris critique ainsi qu'à l'adoration des cultes, et ils sont de plus en plus reconnus comme une force majeure dans le monde de l'art.